Lauteur du site et de ces lignes est né environ au même moment que le Forward Look, non pas à Detroit mais dans le Sud-Ouest de la France, à Pau, où il réside toujours. On ne peut pas donc dire que mon enfance ait été bercée au son du V8 et aveuglée par les chromes et la démesure ! Donc lapparition dune quelconque américaine aux ailerons démesurés était comme une apparition miraculeuse (remarquez que Lourdes nest pas loin ). Je me rappelle entre autre des Chevrolet Impala 59 ou des Studebaker qui faisaient chavirer tous les regards Après des études délectronique je nétais pas passionné par les US cars, étant plutôt dans une période " hippies baba non au nucléaire OC musique folk etc ". Ce nest que dans les années 80 que les démons de lenfance resurgirent, mais plutôt dans le style 4x4 que berline US des 50s. Après mêtre dégrossi sur un 4x4 venant dun pays communiste et dun confort et dun silence en rapport avec le salaire dun ouvrier de chez Mahindra, lopportunité vint dune annonce dans AutoVerte : un Dodge Ramcharger qui me faisait rêver depuis déjà de longs mois dans un " Spécial Salon " de lAutomobile Magazine usé jusquà la corde. Et cest à ce moment là que tout bascula ! Le V8, la " gueule ", le pied quoi Néanmoins lutilisation dun tel véhicule journellement nallait pas sans quelques inconvénients et irritations. Après quelques tentatives de " muscler " la bête (vous connaissez : Holley, Edelbrocq, Mallory..), cela devenait un gouffre, à essence et financier ! A regret je me sépara du Ram mais en poursuivant lidée de posséder toujours une américaine, pour le dimanche Deuxième erreur ( !), lachat dune revue hors série " Les Américaines " de Nitro. Dans cette revue, que des 40s, 50s, 60s toutes plus impressionnantes les unes que les autres. Deux me firent flasher : une Buick Limited convertible 58 et une Dodge Custom Royal coupé 59. Ah ces ailerons, ce regard " méchant ", cette ligne effilée (je parle de la Dodge), ces chromes (inutile de préciser..). Quelques années plus tard, le Ram partit sous dautres cieux et je me mis en quête dune MoPar 57..59, éventuellement dune Buick 58. Sans entrer dans les détails, le premier contact avec le milieu de laméricaine fut douloureux, notamment à cause de négociants peu scrupuleux et la piste MoPar savérant défaillante une Buick Roadmaster 58 parue dans Tops Cars réintégra le Sud Ouest, parcourant en une nuit autant de km que les 2 années précédentes ! Mais lachat se révéla judicieux et sans surprise 8 ans après et 20000 km de plus au compteur elle est toujours partante pour les " shows ". Mais le démon veillait toujours La fourchette sétait élargie à toute la gamme MoPar 57 60 mais en convertible.. Dur, dur Ca ne court pas les rues les cabriolets Chrysler ou DeSoto ! Adhérent à l.... où jassumais les fonctions de responsable MoPar (à cause dun article sur les Dodge 59 encore), jétais bien placé pour men rendre compte et je jalousais les (rares) possesseurs de DeSoto Diplomat convertible. Jépluchais sans résultat LVA, Nitro, V8, mextasiait sur une NY 58 cabriolet en pièces détachées, battait la campagne à la recherche dinfos, rêvait en consultant le " Hemmings ", revenait sur terre en convertissant les $ en F, bref rien naboutissait et je pris le parti de laisser le temps au temps. Evidemment quelques mois plus tard limprévu se produit : un fax venant dun revendeur londonien minformant quil venait de rentrer une IMPERIAL Convertible 57 ! Incroyable, stupéfiant Jai conservé ce fax doctobre 94 et la suite se trouve dans les pages Imperial 57 ou , plus simple, cliquez ici .. Philippe COURANT En ce mois de Novembre 2001, je peux maintenant vous montrer une autre photo: c'est toujours la même chemise (!!) mais l'auteur a vieilli de 7 ans (un peu moins de cheveux..) et la voiture a enfin changée. Long live IMPERIAL !!
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